Accompagner le tissage invisible entre une mère et l’âme de l’enfant qu’elle accueille, entre lien du coeur et prise de conscience.
Voici le travail de fin de formation doula de Aurélie Kolly.
Elle revient sur la pratique de rites et rituels qui ont accompagné les femmes depuis toujours et qui offrent un espace d’ancrage, de sororité, de tissage avec l’invisible.
«En Europe, les rites se perdent, le sacré de la magie féminine se dilue, les femmes ont des difficultés à se laisser aller sensoriellement et leurs qualités féminines sont généralement réduites à la séduction et la sensualité…
….Ritualiser sa grossesse permet une certaine maîtrise de l’inconnu. La naissance et la mort sont liées. Certains disent même qu’une âme qui s’incarne sur la Terre meurt au Ciel, et une âme qui quitte son corps humain meurt à la Terre pour le ciel. Chaque société, ancienne ou moderne, a ses lots de rites pour contrôler l’incontrôlable, l’invisible et l’inconnu d’une grossesse. Porter la vie, enfanter, est en soi toujours un voyage magique et iniatique qui est rempli d’imprévus. Ritualiser sa grossesse est un beau moyen de se connecter à soi et à son enfant, de nourrir le lien avant de tomber enceinte, (dans plusieurs cultures il est dit que l’enfant choisit ses parents plusieurs mois avant que la future mère ne tombe enceinte) puis de nourrir le lien in utero.»
Aurélie vous propose un beau voyage au coeur de ce contact avec les sens, avec le sacré, avec le lien subtil qui relie les êtres. Tisser l’invisible et le visible au sein des grands passages de vie.